Église Saint-Jean-Baptiste de Pardies

photo de l'église Saint-Jean-Baptiste de Pardies Département des Pyrénées-Atlantiques

 

Considérant que la religion est le premier besoin de l'homme, et que le devoir d'une autorité locale est de procurer à ses administrés les moyens de professer avec honneur celle qu'ils ont reçu de leurs parents...

C'est par ces paroles de sagesse que le docteur Bernard Pedelaborde, maire de Pardies, ouvrait la séance extraordinaire du Conseil Municipal, le 23 octobre 1823, où il fut décidé, malgré les ressources communales déficitaires, de construire une nouvelle église. Après les avis favorables du Conseil de Fabrique (1), de Mgr l'Évêque de Bayonne (Paul-Thérèse-David d'Astros), de la Population par enquête commodo et incommodo (2) du 22 janvier 1824, la nouvelle église sera construite au cœur de la cité, sur l'emplacement de la Halle, ancien lieu de rassemblement et contiguë à l'école-mairie.

L'édification du nouveau bâtiment ne fut possible que grâce à la vente de quelques terrains communaux, le remboursement par l'État des fournitures de guerre (1803/1814), et la générosité des Pardisiens qui, sous forme de corvée devaient amener à pied d'œuvre tous les matériaux nécessaires à la construction.

Après des années d'efforts, l'église fut enfin terminée et l'on pouvait, comme on disait à l'époque, célébrer l'office divin. Le nouveau bâtiment fut béni et la première messe dite et présidée par l'Abbé Jourdanet, curé-doyen de Monein assisté de l'Abbé Mouhné, curé de Pardies.

La chapelle sera construite plus tard grâce à un don de la famille Lavigne-Piton, au titre de bienfaiteur de la paroisse. L'ancien autel des Trinitaires y sera déposé. Par le regroupement des paroisses, l'église St-Jean-Baptiste de Pardies est devenue un relais de St-Vincent des Baises.

Son architecture est loin d'être captivante et son dépouillement intérieur l'apparente aux édifices cisterciens. Elle reste toutefois ouverte et accueillante aux pèlerins que nous sommes, chacun pouvant y déposer son fardeau et retrouver la fraîcheur de l'Esprit pour continuer la route.


(1) équivalent du Conseil Pastoral de maintenant

(2) « de l'avantage et de l'inconvénient »

 

bouton de retour à la page d'accueil
 
bouton de retour en haut de la page